La
réussite de bonnes récoltes dans son potager :
garantir
une véritable vie du sol !
Le sol de notre potager est bien plus qu’un support où
viendront s’implanter les racines des plantes, bien plus qu’une réserve
nutritive nécessaire à la vie des végétaux, c’est un véritable milieu vivant.
La terre de nos potagers est un lieu où des interactions
entre les êtres vivants, des réactions biochimiques s’opèrent en permanence
afin d’assurer une harmonie entre le milieu minéral et le « monde »
organique.
Le rôle du jardinier est
d’entretenir,
voire d’améliorer et de stimuler ce foisonnement de vie.
L’indice majeur que nous pouvons observer dans la terre de
notre potager, c’est la présence des vers de terre. Leur nombre, par mètre
carré, nous donne une bonne indication de la santé et de la vie biologique du
sol.
Mais pour cela, une seule et unique condition :
l’apport de matières organiques dans le sol.
Ce sol doit rester le moins possible nu. Après les dernières
récoltes, il est important d’étaler sur la terre du potager les résidus
organiques du jardin, le terreau du compost, et de mettre en place une culture
automnale, appelée aussi « engrais vert ». Cette dernière a
l’avantage de stimuler la vie de la rhizosphère, de structurer le sol par ses
racines et de faire un rempart en surface aux intempéries, limitant l’érosion
de la terre.
Moutarde blanche |
Trèfle blanc |
Phacélie |
Après cela, chacun pourra, selon ses sensibilités, mettre en place des techniques différentes du travail du sol.
Par contre, une seule chose est à éviter : le
bêchage ! Ce retournement complet des vingt premiers centimètres du
sol va bouleverser, voire amoindrir la
vie de celui-ci. L’objectif du jardinier est de décompacter les couches
profondes et de mettre en place, sur les dix premiers centimètres, un lit de semence,
finement préparé, riche en matières organiques et en fibres végétales. Ainsi,
il sera prêt pour les semis et les plantations !
Et maintenant, bon jardinage !
Hubert
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