Bonjour,
Suite à de nombreuses demandes de
votre part, je vais aborder avec vous, dans cet article, l’arrosage pendant la
période estivale.
Tout d’abord quelques
réalités :
- 1 litre d’eau réparti sur 1 m² de terre, représente 1
mm de pluviométrie (de pluie).
- Pour produire 1 kg de matière sèche, les végétaux
consomment entre 300 et 600 litres d’eau.
- Toute l’eau présente dans le sol, n’est pas entièrement
disponible pour les plantes. En effet une faible quantité fait partie des
éléments constituants du sol.
- Dans un sol très asséché, la totalité de l’arrosage ne
servira donc pas entièrement aux besoins hydriques des cultures.
Ensuite quelques principes simples et
efficaces pour un bon arrosage au potager :
- Premier principe : Il est préférable d’arroser
moins souvent mais en apportant des quantités plus importantes d’eau.
On peut considérer qu’en période chaude et sèche, l’apport en une seule fois de 30 à 35 litres d’eau par m² (l’équivalent de 35 mm de pluie) couvre les besoins en eau d’une culture en pleine production pour une quinzaine de jours environ.
Cela représente 3 arrosoirs de 12 litres par m².
On peut considérer qu’en période chaude et sèche, l’apport en une seule fois de 30 à 35 litres d’eau par m² (l’équivalent de 35 mm de pluie) couvre les besoins en eau d’une culture en pleine production pour une quinzaine de jours environ.
Cela représente 3 arrosoirs de 12 litres par m².
- Deuxième principe : Ne jamais faire un arrosage
sur un sol nu. En effet, l’action mécanique des gouttes d’eau de l’arrosage va
déstructurer (détruire la structure sur) les premiers millimètres du sol. Une
croûte compacte et imperméable va se former. L’eau, lors des prochains
arrosages, et l'air pourront difficilement pénétrer dans le sol.
Une couche de terreau ou un léger paillage doivent être présents lors d’un arrosage.
Une couche de terreau ou un léger paillage doivent être présents lors d’un arrosage.
- Troisième principe : arrosage et paillage
(couverture du sol) vont de paire. Pour la raison évoquée ci-dessus, mais aussi
pour que le paillage limite au maximum l’évaporation de l’eau liée à un sol
chaud et aux effets des rayons du soleil. Grâce à cela, la majeure partie de
l’eau de l’arrosage servira à la croissance de la culture en place.
- Quatrième principe : retirer une partie du
paillage lors des arrosages pour que l’eau pénètre profondément dans le sol. Dans
le cas contraire, si nous gardons l’intégralité du paillage lors de l’arrosage,
l’eau servira à humidifier ce paillage et non la terre.
- Cinquième principe : arroser le soir pour éviter une évaporation prématurée de l'eau apportée, due aux fortes chaleurs. L'arrosage du soir permet à l'eau de pénétrer dans le sol pendant toute la nuit. Le lendemain matin, les racines des plantes disposent d'une quantité d'eau nécessaire pour une bonne croissance. Il n'y a donc pas de choc hydrique, dévastateur pour les plantes en plein été.
Pour ma part, j’utilise du
compost déposé sur le sol, recouvert d’une bâche tissée. Elle me sert de
paillage et lors des arrosages, l’eau la traverse et arrive sans difficulté au
niveau sol en profondeur.
Certains utilisent le système du
« goutte à goutte » pour l’arrosage. Cela n’enlève en rien les
bénéfices du paillage.
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